mercredi 1 janvier 2014

The same procedure as last year, Miss Sophie?

Cette année encore nous avons passé la Saint-Sylvestre dans notre pays d'accueil, en bonne compagnie même si ça n'était pas la même que l'an passé. Nous avons de nouveau eu l'impression de vivre une guerre civile avec des pétards lancés à tout va et des feux d'artifices tirés à chaque coin de rue, ce dont Dômeu a déjà bien causé l'an passé, relevant les dangers de la chose, tristement illustrés en Alsace cette année encore. Avant cela j'avais de nouveau chaussé mes baskets pour la course de la Saint-Sylvestre et ses deux collines, courue dans le même temps que l'année dernière. Bref, du bis repetita.

Mais nous avons encore de nombreuses choses à découvrir ici : nous ne connaissions pas encore le rite allemand télévisé de cette dernière journée de l'année, à savoir le visionnage du sketch Dinner for one. Selon nos collègues respectifs c'était un gros trou dans notre culture, alors Dômeu a mis ce fond télévisé en route pendant notre activité cartes de voeux. Ce fut, hum, intéressant.



Malheureusement nous n'avons pas encore regardé l'épisode de Karambolage correspondant, nous devons donc nous limiter dans notre récit à notre expérience personnelle et aux infos reçues de nos connaissances. Cependant nous complèterons bientôt notre culture car le père Noël de Marseille a enrichi Dômeu d'un coffret entier de notre émission d'Arte préféré, merci à lui. 

Chaque année, la télé allemande propose ce court film britannique de 18 minutes diffusé pour la première fois en 1963. Son succès a été énorme (note de Dômeu : et pas qu'une fois, il y a même des articles qui répertorient sur quelle chaîne est diffusée le sketch en fonction de l'horaire que l'on souhaite). Pourtant, dur de le comprendre. Soit je pige pas l'humour anglais, soit je pige pas l'humour allemand. L'histoire est celle de la fête d'anniversaire de Miss Sophie avec quatre invités imaginaires et un homme servant en revanche pour de vrai les boissons de ceux-ci, se sentant obligé de les boire, ce qui évidemment nuit à sa physiologie. Ce film visionné chaque année est en sans doute un gag récurrent en lui-même, mais il en est également rempli, ainsi le serveur trébuche sur la tête du tapis tigre à chaque fois qu'il passe à côté (note de Dômeu : en fait, pas à chaque fois, ce qui fait la grande ressource dramatique du film : le serveur va-t-il heurter le tapis pour la 55ème fois ou pas ?). Rires préenregistrés. Je dois avouer avoir vite décroché.

Dur de s'expliquer cette tradition allemande, du coup. Un côté rassurant de la présence chaque année de ce court-métrage ?

Théorie de Mahällö : Notre hôte du Nouvel An m'a dit qu'au départ, le réalisateur britannique de cette oeuvre ne tenait pas à ce qu'elle soit diffusée en Allemagne parce qu'il ne voulait pas faire rire d'anciens Nazis.  J'ai donc développé ma théorie : ce film doit en fait être une réparation de guerre. En tout cas, pour moi, le regarder chaque année ressemblerait fortement à une punition...

Théorie de Dômeu : regarder un sketch avec deux éléments comiques (le serveur heurte le tapis/le serveur est saoûl) le 31 décembre est la seule manière de trouver ensuite les épisodes de Derrick passionnants pendant le reste de l'année.

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