jeudi 2 janvier 2014

Gabrielle

Avant de partir en vacances de Noël (tada article en retard, mieux vaut tard que jamais) nous avions appris l'existence de la semaine du cinéma français grâce à une source future prof de notre belle langue. Une manifestation culturelle plutôt tentante. Nous avons choisi le dépaysement linguistique avec un long métrage québécois dans le ciné de l'Institut français, à deux pas de chez nous. Gabrielle, qu'il s'appelait, ce film, une chouette découverte que nous voulons partager avec vous, chers lecteurs.



L'oeuvre conte une jolie et pas facile histoire d'amour entre deux déficients mentaux membres de la même chorale. Jolie parce que l'amour, ça l'est facilement, wouhou ouh ouh, surtout avec de la musique en fond, celle de Robert Charlebois en l'occurence. Pas facile parce que deux individus non autonomes sous la responsabilité de proches étonnés par leurs envies de calins et de liberté, ça n'a rien d'évident.

Je crois que c'est la première fois que je voyais une fiction concernant des personnes handicapées. Dômeu et moi avons trouvé le ton juste, les questions soulevées sont intéressantes, nous poussant à nous interroger sur la place de personnes ne se débrouillant pas seules dans notre société. Je me suis demandé si j'aurais réagi comme la soeur ou la mère de Gabrielle, par exemple. Et puis comme d'hab je suis bon public, je verse des larmes de joie et tristesse là où on les attendrait de guimauve vivante.

Ce film ne sera sans doute pas la sensation cinématographique de l'année, cependant il gagne sans doute à être connu. Pour notre part, il nous a fait passer une bonne soirée bien calés dans nos fauteuils rouges dans le balcon du cinéma - où Dômeu ne voulait pas s'aventurer au départ, heureusement qu'un violoniste français de son orchestre rencontré par hasard en avait envie aussi. 

Un type de sortie à réitérer, ce que nous ne dirons pas de tous les films que nous avons vus récemment...

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