dimanche 17 novembre 2013

Schmalzstullenlauf (si je traduis maintenant c'est pas drôle)

Dimanche matin, j'ai abandonné ma cousine Bécassine aux bras de Morphée puis au guide touristique Dômeu, me mettant en route vers la course cross de 20km organisée par un club d'aviron au Nord de Berlin, près de l'aéroport de Tegel. J'avais choisi cette course comme sport du week-end parce qu'elle avait lieu en forêt. En effet, courir en forêt étant une de mes obsessions du moment... C'était également une occasion de me paumer, chose heureusement impossible lors d'une course fléchée avec panneaux de kilomètres.

Photos piquées au site de la course organisée avec brio par le RC Tegel.

Dômeu dit que les courses sont mes rendez-vous mondains, ce n'est pas totalement faux, j'aime bien y rencontrer de nouvelles personnes. Dimanche, par exemple, c'était une coureuse à la foulée extrêmement lente parce qu'elle n'aime pas transpirer et ralentit dès qu'elle sent un échauffement. Ou encore un employé de l'ambassade d'Espagne qui m'a fait la causette dans un Français parfait après que nous avons passé la ligne d'arrivée à peu près en même temps - okej, lui devant moi. Les courses sont aussi des défis sportifs, cette fois avec le transport à vélo en plus, apparemment ça ne me tue pas, même si en rentrant, j'étais sonnée avant de déguster un velouté aux champignons préparé par Dômeu. Et avant de faire la sieste pour enchaîner sur une agréable balade en compagnie de Bécassine et de Dômeu.



Mais les courses sont aussi et surtout une occas de découvrir, en plus de nouveaux paysages... des bizarreries culinaires. J'avais remarqué le nom de la course, pensant qu'il s'agissait de tartines de rillettes, de porc car la coureuse sans sueur a demandé à un camarade turc s'il pouvait en manger. Des rillettes, déjà pas quelque chose dont je rafole, surtout après une course où mon estomac faisait des siennes. Je n'en ai donc pas mangé - j'avais mes propres réserves de petits pains aux graines. Merci mon Dieu. En rentrant, j'ai en effet découvert qu'il s'agissait de tartines... de saindoux. Apparemment, ça n'est pas que de la graisse de cuisson. Je répète hein, tartines de saindoux.

M'enfin, dans un pays où on mange également des tartines de viande de porc crue hachée, de quoi puis-je encore m'étonner ? Bientôt je verrai de la pub pour la course à la soupe aux yeux de cochon, je vous le dis... Et je m'inscrirai sans comprendre le titre.

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