lundi 12 août 2013

Cake au pesto

La recette facile, quoi, très facile. Je me suis mise tard à la cuisine, comme certains se mettent tard à marcher. Après avoir appris à égoutter des pâtes sans trimballer l'égouttoir au-dessus du sol pour demander confirmation de leur état égoutté (ou comment assumer sa blondeur), j'ai commencé à préparer et cuire des cakes grâce au livre de Sophie, que ma maman, ne croyant sans doute pas au miracle de me voir aux fourneaux, m'a offert - ou alors elle avait peur que je lui pique le sien ou que je le salisse. 

Les cakes, depuis j'adore en faire, ça se trimballe comme on veut, on peut en faire aux restes, et on peut en faire au pesto, ce qui a l'avantage de donner à la fois couleur et vie (nom du gras selon Dômeu) à la pâte. Dimanche soir nous recevions un loge-trotteur via mon asso étudiante, nous devions être absents la journée, alors samedi, pof pof pof, surexcitée par le café trop fort de Dômeu (épisode intitulé "limites du dosage de la cafetière à l'oeil"), j'ai mis la main à la pâte.


Ce cake sera au pesto et aux poivrons. J'avais demandé à Dômeu d'acheter au marché un pot de 100g de pesto, ou un peu plus je ne sais plus, et un beau poivron rouge si le pesto était vert et inversement. Il trouvait ça bête, mais a respecté mon idée de couleurs. Il a acheté deux mignons petits poivrons rouges dont un sans graines, trop chelou, mais trop pratique. J'ai haché tout ça avec entrain, étant donné que mon sang était très chargé en caféine.


J'ai par ailleurs râpé 100 grammes de gruyère, du marché aussi.

Dans la pâte, y'avait aussi le petit pot de pesto tout entier, trois oeufs, un sachet de levure et entre 150 et 200 grammes de farine au blé complet que j'ai tamisé ce qui fait perdre le côté complet de la farine mais me donne l'impression amusante d'être une orpailleuse alors je m'en fiche.

La pâte a été complétée par du lait, histoire de la fluidifier un peu. Certaines recettes proposent de rajouter un peu d'huile, je trouve que le pesto, le fromage et les oeufs apportent assez de vie comme ça, na.


Et hop au four à 180°C pendant trois quarts d'heure voire plus !


Tada ! Y'avait plus qu'à le laisser refroidir, et à le mettre au frigo (on ne bosse pas impunément dans une équipe enquêtant sur des infections alimentaires...) en attendant le lendemain.


Comme pour la tarte à la carotte, nous servons des mets bien lourds avec des crudités pour faire bien.



Le cake avait une bonne texture, merci Dômeu qui en a surveillé la cuisson pendant que je tentais d'évacuer les effets de la caféine en faisant du yoga. Notre loge-trotteur l'a trouvé bon, tout en précisant que ça calait bien. Ah ça c'est sûr mon bonhomme !

2 commentaires:

  1. He he! Petit coup de nostalgie au passage! Et ca me donne envie de faire un cake!

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  2. En effet, he he. :o)

    C est un cake que tu pourrais manger, pas de viande ni de poisson. ;o)

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