vendredi 7 juin 2013

Afro-Gospel Bona Deus

Y'a pas bien longtemps, dans la rue, une affiche de concert gospel m'a sauté aux yeux : dessus, j'ai reconnu un des chanteurs de la chorale africaine de notre église, dont nous avions découvert la formidable voix lors de la très longue veillée pascale. Nous avions déjà vu cet homme avant mais dans le service d'ordre de la messe, du gaspillage de ressources je dirais après l'avoir entendu chanter. Bref, du coup, en voyant l'affiche et en la montrant à Damien est née l'idée d'aller à ce concert. Comme je n'avais plus de semi le lendemain à courir en raison d'une pause nécessaire, nous nous sommes mis en route vers la französische Kirche samedi dernier, là où nous étions déjà allés écouter de la musique.



[Notre chouchou porte le bonnet au milieu. Et c'est l'index, son doigt levé, au cas où vous auriez des doutes. La chorale était très peu punk.]

L'idée n'était pas mauvaise, nous avons passé une bonne soirée avec le répertoire varié de la chorale, commençant par Happy days comme mise-en-oreille et poursuivant avec différentes chansons dont une adaptation de Haendel et un morceau que nous connaissions de notre église - mon préféré. Les choristes ont chanté en anglais, en allemand, en français, et dans une langue du Cameroun. J'avoue que quelque soit la langue, je ne saisissais pas tous les mots, mais c'était avant tout beau, mélodieux, rythmé, alors tant pis.

Je n'aimais pas trop les introductions entre chansons parce que ça faisait une pause, mais Dômeu dit que ça fait partie du folklore. Comme nous dire de saluer l'ambassadrice de République démocratique du Congo ou de penser à l'Afrique pendant l'entracte ! Dur de maîtriser ses pensées pendant 15 minutes, d'ailleurs en vrai, dans la file des toilettes, je lisais avec ma Kindle (merci Dômeu) sur un autre thème. 


[Notre chouchou porte un drôle de chapeau.]

Les chanteurs avaient la pêche et le sourire, comme celui que nous connaissions de l'église. Certains chants étaient tristes, ou chantés pour des raisons tristes, comme la guerre dans la partie orientale de la RDC, mais toujours interprétés avec énergie et souvent avec la participation du public.

Avant l'entracte, la chorale portait de magnifiques costumes rouges, après, de jolis habits africains. Je préférais les costumes qui mettaient plus en valeur leurs mouvements synchronisés, mais j'avoue qu'ils étaient tous très beaux dans la deuxième partie aussi. 

Nous avons apprécié notre sortie donc, et dans le public reconnu une dame qui participe aux mêmes réunions sur le mariage que nous, sans son fiancé mais avec sa fille, et appris qu'elle vient de rentrer dans cette chorale, cela nous fera donc une raison de plus de retourner l'écouter. J'apprendrai ptêt enfin à vivre la musique avec mon corps et à taper des mains en rythme, ça ferait plaisir à Dômeu !

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