samedi 24 novembre 2012

Blutspende (don du sang)

Ou : comment j'ai gagné 20 euros.
 
En Allemagne, effectivement, le don n'est pas "gratuit, anonyme, responsable, volontaire et bénévole" comme le garantit l'Etablissement Français du Sang. Les établissements qui s'en chargent (pour moi, ce fut l'hôpital "Charité" de Berlin centre) rémunèrent effectivement les donneurs.

 Bandeau récupéré sur le site de l'hôpital



Cela change beaucoup de choses dans le don. En effet, il faut oublier l'aspect accueillant des centres de don en France (propres, conviviaux) et la collation qui suit le don. Dans le centre de l'hôpital, il n'y avait qu'une fontaine à eau pour se remettre du don. De plus, le sol des toilettes était un sol recouvert d'un liquide boueux. Les casiers ? Il faut avoir une pièce pour les utiliser. C'est donc assez net : le fait de recevoir de l'argent change complètement la manière dont on traite le donneur, choyé en France, beaucoup moins en Allemagne... 

 Logo récupéré sur Wikipedia

Cela m'a permis d'avoir une réponse à la question que se posent les spécialistes de santé publique (dont Mahällö) : comment éviter que des personnes contre-indiquées soient tentées de donner leur sang ? C'est tout simple : le don est payé, mais le transfert du sang aux malades est bénévoles. Il est ainsi possible, anonymement, de demander que son sang soit tout simplement jeté après le don. 

 
D'autres ont documenté le don du sang en Grande-Bretagne. Mahällö avait fait part de sa surprise devant l'absence de médecin. En Allemagne, en revanche, c'est le cas ! En tous cas, voici une nouvelle étape de franchie dans ce qui sera peut-être un tour du monde du don du sang !

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